Depuis plusieurs décades les érudits se déchiraient à propos de la localisation du « Castrum Bigorra » de l’Antiquité ou Cité de Bigorre : Tarbes, Saint-Lézer, ou ailleurs.
Les prospections des deux auteurs et leurs découvertes sur le terrain ont construit la réalité historique : Saint-Lézer, aujourd’hui modeste commune à deux kilomètres de Vic Bigorre a bien été la métropole romaine de la Bigorre sous le nom de « Bigorra ».
Entre 1914 et 1960 le site de Saint-Lézer est resté « inerte », sans activité de recherche. L’impulsion définitive a été donnée par un autre érudit local passionné, Mr Coquerel, . Le ministère de la Culture a missionné l’école d’architecture de Toulouse venue plusieurs années en chantier de fouilles. La cité romaine est repéree et balisée, les puissantes fortifications du ive sont mises en évidence sur près d’un kilomètre ; une association « Bigorra » a beaucoup contribué au défrichement et terrassement et un « sentier archéologique » a été aménagé pour le public.
L’édition originale de 1909 a été complétée d’une introduction de Christian Darles de l’École nationale Supérieure d’Architecture de Toulouse, d’une « note sur les auteurs » de Guy Cassagnet, historien, et d’une bibliographie détaillée de Gilberte Dolly, offrant ainsi une version très respectueuses d’un travail originel, accompagnée d’une mise en perspective avec les recherches archéologiques récentes.
Contient aussi : Commentaire critique de Gaston Balencie,1892 et Le castrum Bigorra, 1909
L’auteur : Érudit vicquois né en 1853, ses racines sont dans le triangle Rabastens, Plaisance-du-Gers, et Vic-en- Bigorre.
À partir de 1887, il publie une vingtaine d'ouvrages, sans compter les articles de presse ou de revues, tous consacrés à la région. Nombre de ses recherches restent d'incontournables références comme Contribution au folklore du pays de Bigorre (1929), ou La cité de Bigorre en collaboration avec Xavier de Cardaillac (1890).
Homme de son temps il suit de très près l'évolution de l'agriculture et soutient ses progrès, travaille à la sériciculture et à l'apiculture et son regard sur l'évolution du monde ne s'arrête pas là, puisqu'en 1910, il fonde une association pour le développement local … de l'aviation.
Norbert Rosapelly est mort en 1931.
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LA CITE DE BIGORRE
370 Pages
Format : 15 x 24 cm
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